Enfin chez nous ! Que je suis fatigué...Un peu de nouvelles et ensuite...la sieste !
La jounée d'hier s'est tout de même bien déroulé mais après 4 jours de bourrage de crâne, la fatigue mentale commence à se faire sentir et on est un peu plus déconnecté. Tel que prévu, j'ai mal dormi, ça m'a pris 2 heures avant de fermer l'oeil et je me suis réveillé au moins 3 fois en sueurs me demandant où j'étais...
Laissez-moi vous dire que le déjeuner a été assez léger. Yogourt au fraises er jus de pamplemousse :-) En passant, le café est dégueulasse à peu près partout à Washington. Vivement un bon café de chez Tim.
Un autre avant midi d'écoute attentive (me semble...) et puis c'est l'heure du lunch. Pour dîner, on continue dans la même veine, un sandwich à la dinde avec fromage, laitue et tomates arrosé d'un pepsi diet.
L'après-midi s'annonçait longue lorsque vint le temps de la pause de l'après-midi. Laissez-moi vous dire que je ne me suis pas laissé prier pour un bon Häagen-Dazs (gratuit de surcroît) vanille et amandes. Un délice. La fin de la journée se déroula dans la même veine que les autres segments du cours et puis vint 17h00. Lorsque le formateur nous a annoncé la fin du cours, j'ai applaudit et tout le monde a fait de même et je me suis levé pour aller serrer la main et remercier Fred, un très bon orateur et un gars chez qui on peut sentir qu'il a une passion pour son métier.
J'ai vraiment aimé l'expérience et il y a de fortes chances que je retourne à d'autres formations de cet institut de renommée internationale. Espérons que la prochaine fois ça pour une destination un peu plus "exotique" comme San Diego, Orlando, Las Vegas, San Francisco, etc. Si c'est le cas, espérons qu'on pourra emmener la petite famille.
Maintenant que le cours était terminé, il ne me restait qu'à aller me préparer pour le grand départ qui avait lieu ce matin. Avec toutes ces informations en tête, j'ai eu beau me coucher vers 20h00, je ne me suis endormi que vers 22h30. Je n'arrêtais pas de penser et en plus, il y avait du bruit dans les deux chambres adjacentes à la mienne.
J'ai finalement réussi à m'endormir pour me réveiller vers 2h00, aller au pipi et retourner me coucher pour un autre 30-45 minutes. J'avais demandé un wake-up call à 3h00, je me suis recouché et ai somnolé jusqu'à 3h15, pris ma douche, ramassé mes choses et decendu au lobby. Laissez-moi vous dire qu'un lobby d'hôtel, aussi gros soit-il a l'air d'un vrai désert à 3h50 du matin...Paye la facture, sors dehors pour prendre un taxi vers l'aéroport. Aucun signe de vie. J'aperçois un des valets dans sa cabine et lui demande un taxi. Il se met à siffler et à crier vers un taxi qui était stationné un peu plus loin mais aucun mouvement...Le gars dormait, chanceux :-))
Quelquers gouttes de pluie tombaient mais pas autant que lorsque je suis arrivé mercredi soir dernier. Arrivé à l'aéroport vers 4h10, je me dirige au comptoir d'Air Canada, pas un chat...Un monsieur passe devant moi et s'installe devant un genre de guichet. Puisque je ne voyage pas souvent en avion (je prends habituellement le train), je ne sais pas exactement quoi faire. Un autre monsieur me dit de prendre la machine à côté. Après avoir regardé la machine comme un cave pendant 5 minutes sans toujours rien y comprendre, je demande au même monsieur de m'indiquer comment procéder.
Il prend mon passeport et l'insère dans un fente de la machine, inscrit le code de destination et puis en ressort une "Carte d'accès à bord" (?) ou "boarding pass" (en anglais) qui me servira plus tard à passer les différents contrôles. Il me dit cependant que pour l'enregistrement des bagages, il faudra attendre à 4h30 avant de pouvoir procéder et il m'indique d'un geste de la main, le Dunkin Donuts où je pourrai me délecter d'un bon café en attendant...
Je commande donc un café et tiens pourquoi pas, un biscuit géant et mou à l'avoine et aux raisins. Pas méchant mais le café est imbuvable...Je le cr*sse dans la poubelle en bouillant intérieurement. Je regarde le McDo du coin de l'oeil...Le café doit être aussi mauvais, je décide d'attendre à Montréal.
Ah enfin, 4h30, je me rends enregistrer ma valise, je présente mon passeport et ma carte d'embarquement (tiens, ça sonne mieux que "Carte d'accès à bord") à la dame au comptoir et elle me remet ceux-ci avec un autocollant qui m'aidera à retracer ma valise en cas de perte. Ça m'est arrivé lors de mon voyage en Espagne en 2006.
Laissez-moi vous dire que l'attente fût longue jusqu'à l'embarquement vers 6h15. Ça devait originalement se faire à 5h55 mais j'imagine qu'il y a eu un peu de retard. Si l'avion devait décoller vers 6h30, ça veut probablement dire qu'elle décollera vers 7h00. Mais non, dans le temps de le dire, on est dans l'avion et il est même pas à moitié rempli. Je m'asseois dans le 2F, sur le bord du hublot.
J'adore regarder dehors lors du décollage et de l'atterissage, ça me fascine toujours autant de voir comment l'homme a réussi à fabriquer des machines à voler mais ça me rappelle aussi que même si j'ai ma ceinture de sécurité, en cas d'accident, je suis condamné...Faut se dire qu'au moins la ceinture retiendra la majorité des morceaux ensemble ou à tout le moins près les uns des autres si jamais on s'écrase à moins qu'on explose en plein vol...Ok, ok, j'ai assez paranoïé...
Aterrissage à Dorval réussi vers 8h00 ! Je suis presque chez moi. J'en ai des papillons dans l'estomac, ah non, c'est parce que j'ai faim. Je passe les douanes, je récupère ma valise et je prends un taxi, pardon une limousine et c'est parti. 90$ plus tard -- je sais, c'est cher en ta mais c'est la compagnie qui paie et on me dit que c'est un tarif fixe, ça me coûte habituellement 50-60$ à partir du centre-ville, ça fait du sens et en plus c'est l'heure de pointe -- je suis à la maison. Je paie le chauffeur, entre mes bagages à l'intérieur, respire un bon coup l'air viscié de la maison et en ressors pour aller petit déjeuner au resto du coin.
J'ai faim et j'hésite...Ma tête me dit de prendre une chose et mon estomac une autre. J'écoute finalement ma tête et je prends yogourt aux fraises et fruits frais accompagné d'un bagel et de fromage cottage, pas méchant et je suis rassasié.
Ensuite, me souvenant qu'il ne reste plus de savon à lessive à la maison, je décide de prendre une marche jusqu'au magasin et je reviens chez moi, une trotte de 30 minutes aller-retour, mets une brassée à laver et m'installe à l'ordi pour vous écrire ce mot, que dis-je, ce roman. À plus.
juil
29
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